Celui qui a vendu au nom d'un faible ( d'esprit ) ou autre incapable et qui lui remet le prix en l'invitant à bien gérer lui-même ses affaires , devra de nouveau le faire interdire s'il dilapide ( encore ) ses biens . ( D'après Sahih el Boukhari ) .

- Le Prophète (pbsl) a interdit de dilapider les biens . Le Prophète (pbsl) a dit à celui qui était victime de fraudes : " Quand tu fais une affaire dis : Pas de fraude ! " Le prophète (pbsl) n'a pas pris son bien * . 

- Ibn 'Omar - DIEU l'agrée lui et son père - a dit : " Un homme ayant été victime de fraudes dans ses affaires commerciales , le Prophète (pbsl) lui prescrivit de dire , ( quand il ferait une affaire ) : Pas de fraude ! Et l'homme se conforma  à cette prescription . " 

- D'après Jabir - DIEU l'agrée - , un homme n'ayant d'autre bien qu'un esclave l'affranchit . Le Prophète (pbsl) lui rendit cet esclave , et Nou'aym ibn an-Nahham le lui acheta par la suite . 

* Un musulman qui n'avait pour tout bien qu'un esclave qu'il affranchit , la question se posait de savoir si cet homme n'était pas faible d'esprit ou prodigue . Le Prophète (pbsl) , n'étant pas suffisamment fixé à cet égard , annula l'affranchissement sans cependant aller jusqu'à interdire ce musulman et à se réserver le droit de disposer pour lui du prix de l'esclave . C'est ce qu'il faut entendre pas ces mots du hadith : " Le Prophète (pbsl) n'a pas pris son bien . "